Relier les vivants
Des projets qui s’articulent dans le temps
Cercles de parole et atelier au long cours
Pour ne plus avoir peur d’être soi parmi et avec les autres, se donner la parole et accueillir la parole de l’autre est essentiel. Tous les trois mois, nous proposons une soirée « cercle de femmes » et « cercles mixtes » pour celleux qui se sont emparés du questionnaire qui a servi de base au travail de création de Femmes de Boue. Un atelier au long cours pour aborder les questions du protocole et créer un espace réel et symbolique où toutes les paroles sont entendues avec bienveillance afin de mieux se laisser traverser par ces questions que nous pose la transmission intergénérationnelle.
Podcast
En Ehpad, hôpitaux, associations, lycées, écoles
Inspirées par le protocole de questions que nous avons élaboré pour la pièce, nous avons eu l’idée de proposer à des résidents en EHPAD ou en Unités de soins palliatifs, d’interviewer leurs enfants et, s’ils le désirent, de les inviter à leur poser des questions en retour. Il s’agit de se raconter, d’ouvrir ou d’approfondir un dialogue d’adulte à adulte. Nous proposons un accompagnement en plusieurs étapes pour faciliter la transmission de la parole et la création d’un espace de reconnexion entre les générations d’une même famille. Nous mettrons à leur disposition du matériel d’enregistrement et nous chargeons par la suite de la transcription, du montage et de l’édition des interviews. Un travail de recherche sonore (chansons, extraits radiophoniques, bruitages…) viendra compléter ce collectage de paroles. L’idée est que chaque famille puisse repartir avec un podcast construit et imaginé à partir de leur traversée et de leurs échanges.
Ateliers transgénérationnels
En hôpitaux, associations, lycées, écoles
Le but premier de notre collectif est de s’interroger sur la mémoire et la transmission. Notre pièce Femmes de boue est née d’une base documentaire et d’entretiens croisés entre nos mères et nous. Pour ce faire, nous avons définis un protocole de questions. Nous souhaiterions le décliner en fonction des différents publics, en favorisant les milieux hospitaliers et scolaires (soignants, patients, familles, parents, enfants). Cela se ferait sous forme d’ateliers individuels ou collectifs, en fonction des besoins et possibilités. Ainsi, la matière autobiographique collectée nous servirait de base à l’écriture d’une courte pièce, que nous présenterions ensemble au plateau en lecture. L’idée est de plonger au coeur de leurs filiations, leurs histoires, leur rapport au monde et d’en faire un objet artistique.